Chromosperm et FISH
Parmi toutes les techniques et tous les tests de diagnostic que la clinique Tambre propose à ses patients dans les cas où il est question du facteur masculin, on retrouve le Chromosperm et le FISH.
Ces analyses donnent la possibilité aux embryologistes du Laboratoire d’andrologie d’évaluer l’ensemble des chromosomes contenus par les spermatozoïdes et qui sont présents dans un échantillon de sperme. C’est une manière rapide et efficace de détecter l’ensemble du contenu chromosomique qui pourrait avoir une incidence sur le taux de réussite d’un traitement de procréation médicalement assistée.
Pour saisir l’utilité de ce test, il faut avant tout comprendre un autre concept : celui du caryotype.

Qu’est-ce que le caryotype ?
Le caryotype est l’ensemble de chromosomes que possède une personne. Lorsqu’il est étudié comme une analyse en laboratoire, l’image de ces chromosomes est reproduite, tel que nous pouvons le voir sur la photographie ci-contre.
À quoi servent alors le Chromosperm et le FISH ?
Dans l’image ci-dessus, le caryotype observé est de type normal et les structures classées par paires sont les chromosomes que nous évoquions dans le paragraphe précédent. Le sperme normal devrait contenir la moitié du nombre de chromosomes qui sont présents dans une cellule normale. Si un pourcentage élevé de spermatozoïdes de l’éjaculat contient un nombre supérieur ou inférieur de chromosomes à ce qu’il devrait, cela pourrait conduire à une altération des résultats du traitement de Fécondation In Vitro.
De ce fait, les analyses ou les techniques tels que le Chromosperm et le FISH pourraient donner des indications sur l’état génétique de l’éjaculat, en tenant compte du fait que le Chromosperm évalue le profil chromosomique général tandis qu’avec le FISH, on analyse 5 paires précises de chromosomes (celles qui se retrouvent le plus dans les cas d’échec de traitement de procréation médicalement assistée).
Il faut souligner qu’un éjaculat avec un pourcentage élevé de spermatozoïdes porteurs d’anomalies chromosomiques pourrait donner lieu à un plus grand nombre d’embryons aneuploïdes, c’est-à-dire qu’ils sont porteurs d’une anomalie chromosomique.