Génotypage KIR – HLA-C
En tant qu’experts en matière de fertilité qui mettent en place des traitements de procréation médicalement assistée depuis plus de 40 ans, à la Clinique Tambre nous faisons face fréquemment à des cas complexes dans lesquels le rêve de beaucoup de femmes et de couples se voit brisé par des échecs d’implantation ou par des fausses-couches à répétition.
Lorsque l’une de ces deux situations survient, notre équipe de médecins spécialistes, en collaboration avec l’Unité d’Immunologie de la Clinique Tambre, menée par le Docteur Juana Gil Herrera, procèdent aux analyses les plus exhaustives qui puissent expliquer pour quelle(s) raison(s) la grossesse semble impossible.
À quoi bon étudier la compatibilité KIR – HLA-C ?
L’une des techniques que les experts de chez Tambre pourraient conseiller est celle du génotypage KIR — HLA-C, c’est-à-dire d’étudier la compatibilité entre les récepteurs utérins KIR (killer immunoglobulin-like receptors) et les molécules HLA-C que va présenter l’embryon, et qui vont être reconnues par ces mêmes récepteurs.
Il existe plusieurs génotypes de KIR, tout comme plusieurs catégories de type HLA-C et on peut dire que certains ne s’associent pas bien entre eux, comme cela arrive généralement avec les types KIR AA et HLA-C2. Ces incompatibilités immunologiques peuvent donner lieu non seulement à des échecs d’implantation et à des fausses-couches à répétition comme nous l’avons dit précédemment, mais aussi à des problèmes pendant la grossesse tels que la prééclampsie ou l’accouchement prématuré.
Avec une analyse de sang de la future mère, qui a lieu au sein même de la clinique, nous connaitrons son KIR et son HLA-C. Nous analyserons par ailleurs en ayant recours au même type de test, le HLA-C de son compagnon (ou de son donneur de sperme) et, dans le cas où il s’agirait d’un traitement avec don d’ovules, celui de la donneuse sera également nécessaire.
Quelles actions peuvent être mises en place s’il n’y a pas de compatibilité ?
En cas d’incompatibilité KIR — HLA-C, les professionnels de la clinique Tambre choisiront de faire un cycle où un seul embryon sera transféré (chose que la clinique recommande d’elle-même pour l’ensemble de ses traitements). Il est également possible que l’Unité d’Immunologie mette en place un traitement immunomodulateur.
L’un de nos points forts à la clinique Tambre est que nous disposons de notre propre banque de sperme et d’ovule. Ainsi, la sélection des donneurs peut se faire de manière plus exhaustive, en cherchant directement une personne qui est immunologiquement compatible.
